Des nouvelles de Chateaulin ...

Le rapport qui accable l'école de gendarmerie

La seule école de gendarmerie de Bretagne, à Châteaulin, a du souci à se faire. Un rapport du 25 juillet fourni au Premier ministre est révélateur.

"C'est un rapport mensonger à la limite de l'injure", tonnait au porte-voix Gaëlle Nicolas, maire de Châteaulin, samedi après-midi devant la sous-préfecture. Deux cent cinquante personnes étaient venues manifester pour le maintien de la seule école de gendarmerie de Bretagne, celle de Châteaulin.

La mairesse de la ville citait un rapport que les élus venaient de découvrir, émanant des services du Premier ministre et daté du 25 juillet. Un rapport accablant pour Châteaulin qui accueille, depuis 1999, 167 cadres et 37 personnels civils, formant 600 élèves-gendarmes par an en cinq compagnies.

• Première option. - Deux petites écoles, celles de Montargis (Loiret) ou Châtellerault (Vienne), Libourne (Gironde) ou Le Mans ferment. Le rapporteur précise que Hervé Morin a promis à Jean-Pierre Raffarin de sauver Châtellerault, et Michèle Alliot-Marie tient à Libourne, où elle est élue.Dans cette option, aucune extension n'est nécessaire. Ne sont jugées que les qualités actuelles des sites.

Selon ce critère, Châteaulin est piètrement décrite : "L'école de Châteaulin, non proposée à ce stade pour une fermeture, est excentrée, dans les locaux d'un régiment dissous il y a 20 ans. La ville est peu accueillante, et les infrastructures vieillissantes. En revanche, elle dispose de beaucoup de terrain."

• Option renforcée. - Il s'agit de "réduire drastiquement les coûts d'infrastructure : les 40 compagnies seraient réparties dans quatre écoles". Libourne (avec Tulle) et Montluçon (Allier) seraient conservées. Les écoles de Châteaulin, Châtellerault, Le Mans et Chaumont (Haute-Marne) sont en concurrence. L'école bretonne "a un terrain disponible important, mais est peu attractive et isolée. Il faut reconstruire. À noter que la fermeture de l'école donnera sans doute lieu (dans l'arrondissement de Carhaix dont l'hôpital est menacé) à des troubles de l'ordre public."

L'auteur du rapport, Stéphane Bouillon, ancien préfet de la Sarthe et de la Loire, aujourd'hui conseiller aux Affaires intérieures auprès du Premier ministre, propose de retenir l'option de base, avec la fermeture de deux écoles de Montargis et Chaumont. Il rappelle le choix de la DGGN (Direction générale de la gendarmerie nationale), de fermer Libourne, Châteaulin et Montargis, et de garder Le Mans, Châtellerault et Chaumont.

• Annexes. - Les propositions officieuses inscrites en annexe sont sans pitié : la fermeture de Châteaulin est proposée par le ministère de l'Intérieur et la DGGN. Seul le dossier d'extension de l'école du Mans est proposé, alors que l'école de Châteaulin a aussi envoyé un dossier dans ce sens.

Enfin, dans le tableau comparatif, Châteaulin ne dispose d'aucun atout, mais présente trois faiblesses : "Capacités limitées (5 compagnies); infrastructures dégradées et vieillissantes; problème majeur d'attractivité (site excentré), tant pour les candidats que pour les familles et les formateurs." Dans le chapitre capacité d'évolution, elle est, par contre, la seule avec Le Mans à pouvoir s'agrandir.

Mais les choses vont très vite. Selon une source bien informée, les deux écoles de Libourne et Montargis fermeraient en premier en 2009. Une deuxième vague interviendrait en 2011. Le Mans, Châtellerault et Châteaulin seraient alors concernés.

Philippe ATTARD.

SOURCE : Ouest-France

Ne vous en faite pas cela sera Le Mans qui fermera ses portes. Le Colonel dirigeant l'école l'a annoncer la semaine dernière sur France 3 Pays de la Loire.
La ministre de l'intérieur devrait l'annoncer officiellement dans les 10 jours à venir.

De toute façon, l'une ou l'autre, ou meme les deux, cela me touche y ayant séjourné ! L'avenir le dira !

Si ça continue comme ça il n'y aura plus d'école de Gendarmerie...

fermer les écoles dans les textes ok pour une raison d infrastructure et bien sur de budget mais ils trouverons tj du pognons pour investir dans des conneries et dans la vie de tous les jours ,cela se passe autrement campagne de pub pour recruter des reservistes et des futurs élèves gendarmerie mais ils vont les former ou tous ces jeunes gens . pour ma part je trouve cela d un ridicules c est l histoire du chien qui ce mort la queue
codialement .a savoir que le pouvoir ce sont eux qui le detiennent .

de toute manière, il faut se dire que l'école de police de st malo fermera..ils veulent regrouper els écoles polices/gendarmerie... donc pourquoi pas chateaulin...quoique...car reflechissez à un truc: pas loin de chateaulin, il y a l'ile longue.... on ne sait jamais..ça peut être interessant d'avoir du personnel, meme en école, à disposition....
ce n'est que mon avis....

pour la surveillance de l ile longue ,ce sont les fusiller commando de marines qui surveillent ainsi que la gendarmerie maritime qui est une specialite dans le corps de la gendarmerie donc pas d leve gendarme je sais cela ca je suis ancien gendarme auxiliaire maritime du psir de brest arsenal
cordialement michel

Le ministère de l'Intérieur a annoncé vendredi la fermeture de quatre écoles de formation de la gendarmerie nationale sur huit, par souci d'économies, à quelques mois du passage des gendarmes sous la tutelle de Beauvau qui suscite des inquiétudes.

Les quatre écoles de formation concernées sont celles de Montargis (Loiret), Le Mans (Sarthe), Châtellerault (Vienne) et Libourne (Gironde), a précisé dans un communiqué le ministère.

L'Intérieur invoque la révision générale des politiques publiques (RGPP) qui a "montré la nécessité d'adapter le dispositif de formation de la gendarmerie nationale pour moderniser et rationaliser la formation".

L'école de Montargis assurait la formation des gendarmes auxiliaires et les trois autres celle des sous-officiers.

La gendarmerie dispose actuellement de huit écoles - une neuvième assure la formation des officiers à Melun et n'est pas visée - qui forment annuellement, en moyenne, quelque 5.000 gendarmes.

La menace de fermeture de brigades et d'écoles de gendarmerie, un sujet sensible parmi les élus qui tiennent à leur maintien, a refait surface fin septembre avec la révélation d'une note, en date du 25 juillet 2008, signée de Stéphane Bouillon, alors conseiller du Premier ministre pour les affaires intérieures.

Elle faisait état de coupes claires dans les effectifs. La direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), selon cette note, proposait en effet de supprimer 15 escadrons de gendarmes mobiles (GM, soit plus de 1.000 hommes) sur 125 au total et de fermer "en trois ans" 175 brigades territoriales sur 1.700 dans le cadre de la RGPP.

La note évoquait en outre la "restructuration" des huit écoles de la gendarmerie et M. Bouillon préconisait de fermer les écoles de Montargis en 2009, de Chaumont (Haute-Marne), Châtellerault, Le Mans et Châteaulin (Finistère) à l'horizon 2012.

Selon M. Bouillon, toujours dans sa note, celle de Libourne n'était pas à l'ordre du jour car, écrivait-il "Mme Alliot-Marie (y) tient beaucoup dans la région où elle est élue".

Parvenue à l'AFP par l'intermédiaire de gendarmes, la note de M. Bouillon avait suscité "des inquiétudes" parmi les militaires et les élus concernés.

L'Intérieur avait affirmé que "rien n'était décidé" et que le contenu de la note "n'engageait que son auteur".

Elle survenait à un mauvais moment: les gendarmes sont inquiets car ils vont passer de la coupe du ministère de la Défense à celle de l'Intérieur au 1er janvier 2009.

Concernant les fermetures d'écoles de gendarmerie, M. Fillon "a accepté la proposition" de Mme Alliot-Marie, a encore dit vendredi l'Intérieur dans son communiqué.

Le personnel d'encadrement et de soutien des quatre écoles concernées "bénéficiera de mesures d'accompagnement et d'une gestion personnalisée".

Le devenir de ces quatre sites "va donner lieu à un examen approfondi, en liaison avec les collectivités territoriales" et Mme Alliot-Marie "recevra dès la semaine prochaine les élus" concernés.

Ségolène Royal (PS), présidente de la région Poitou-Charentes, a appelé le gouvernement à renoncer à la fermeture de l'Ecole de gendarmerie de Châtellerault (Vienne), "une décision injuste et absurde".

De son côté, le maire PS du Mans, Jean-Claude Boulard, a dénoncé un "très mauvais coup". Le président du conseil général de la Sarthe, Roland du Luart (UMP), a réclamé une "politique exemplaire de restructuration".

Source : AFP